Au Royaume-Uni, nouvel épisode des grèves de la colère face à l'inflation
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Au Royaume-Uni, nouvel épisode des grèves de la colère face à l'inflation.
Londres (AFP) - Le Royaume-Uni connait à partir de jeudi une nouvelle salve de débrayages massifs dans les transports, la poste, les ports, plus gros mouvement de grève depuis des décennies se poursuivant depuis le début de l'été face à l'inflation qui dévore le pouvoir d'achat des Britanniques.
En pleines vacances scolaires, seul un train sur cinq circulait jeudi dans le pays. Des dizaines de milliers d'employés du rail étaient appelés à cesser le travail par les syndicats RMT, TSSA et Unite, et Network Rail, le gestionnaire public du réseau, incitait les usagers à éviter ce mode de transport.
Les passagers qui bravaient l'injonction étaient pourtant compréhensifs, alors que les hausses de prix généralisées, qui ont dépassé 10% le mois dernier Outre-Manche pour la première fois en plus de 40 ans, dévalorisent les salaires des Britanniques.
"Je vais être très en retard, c'est sûr", reconnaît auprès de l'AFP Usama Sarda, un dentiste d'une trentaine d'années, qui se rend à un mariage dans le nord du pays depuis la gare londonienne de Euston. Mais la grève "est juste, parce que l'inflation est actuellement à un niveau record", estime-t-il.
Le plus gros mouvement de grève du rail depuis 1989, à la fin des années Thatcher, pourrait "se poursuivre indéfiniment", prévient le secrétaire général du RMT, Mick Lynch jeudi, les débrayages des cheminots se poursuivant par épisodes depuis juin, faute d'accord salarial.
De fait, les mouvements se multiplient dans le pays. Vendredi, l'ensemble du réseau de transport de Londres sera quasi paralysé, et restera très perturbé pendant tout le week-end tandis qu'un autre jour de grève des trains est prévue samedi.
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Des employés devant les entrées de la station de métro Waterloo à Londres, le 18 août 2022, jour de grève © AFP CARLOS JASSO