Coup d'envoi du contesté Conseil national de la refondation

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Coup d'envoi du contesté Conseil national de la refondation.

Paris (AFP) - Une naissance difficile : Emmanuel Macron donne jeudi le coup d'envoi du Conseil national de la refondation (CNR), voulu comme un outil de "renouveau démocratique", mais déjà contesté, et même boycotté par les oppositions.

Cinq grands thèmes de discussion ont été listés : le plein emploi, lécole, la santé, le "bien vieillir" et la transition écologique.

"Nous devons aujourd'hui inventer quelque chose de nouveau, une manière nouvelle de débattre. Pas une nouvelle institution", a esquissé mercredi le chef de l'Etat devant le congrès de la Mutualité française.

"Revivifier notre démocratie", "travailler autrement" avec tous les acteurs du pays, forces politiques, élus, syndicats, associations et citoyens, au "plus près des territoires" : la feuille de route, déclinée par l'Elysée, s'annonce ambitieuse.

Le chef de l'Etat ouvrira la session inaugurale à 09H30 à Marcoussis (Essonne) en présence d'une cinquantaine de participants représentatifs "des forces vives de la Nation" dans le social, l'économie, la politique, l'associatif, la santé et l'environnement.

Les participants présenteront ensuite leurs attentes et priorités, dans un "dialogue long et très ouvert", après de courts exposés de la présidente du Haut-Conseil pour le climat, Corinne Le Quéré, du Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici et du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

L'Elysée a diffusé mercredi soir une liste d'une cinquantaine de participants parmi lesquels figurent notamment le patron de la CFDT Laurent Berger, celui du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, celui de la CPME François Asselin, mais aussi des représentants des principales associations d'élus, des dirigeants d'ONG et une dizaine de ministres.  

Dans l'après-midi, la Première ministre Elisabeth Borne présidera une réunion pour déterminer les chantiers et établir leur mise en oeuvre dans la durée.

Mais l'exercice est d'ores et déjà boycotté par les oppositions, qui y voient avant tout un moyen pour le président de contourner le Parlement, son camp n'a plus de majorité absolue, pour reprendre la main dans le débat public.

This article was published Thursday, 8 September, 2022 by AFP
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Le président français Emmanuel Macron arrive à une conférence de presse après une entrevue avec le chancelier allemand Olaf Scholz en visioconférence, au palais de l'Elysée à Paris, le 5 septembre 2022 © POOL/AFP Ludovic MARIN


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