Les pluies printanières n'auront pas suffi, la sécheresse menace toujours
Les pluies printanières n'auront pas suffi, la sécheresse menace toujours.
Paris (AFP) - La pluie est arrivée trop tard. Malgré les précipitations des dernières semaines sur plusieurs régions, une large majorité des nappes phréatiques françaises restent à des niveaux préoccupants, confirmant les prévisions d'une nouvelle sécheresse estivale.
Au 1er mai, 68% des nappes sont toujours à des "niveaux modérément bas à très bas", dont 20% à des niveaux très bas, a annoncé mercredi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Seuls 17% des réserves d'eaux souterraines présentent des niveaux au-dessus des normales.
"En mars et en avril 2023, le cumul de précipitations a été excédentaire sur une grande partie du territoire" ce qui a eu "un impact bénéfique" sur les nappes des deux tiers nord du territoire, mais "la situation demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays", souligne l'organisme public.
Il y a un mois, 75% des nappes étaient à des niveaux modérément bas ou très bas, rendant "avéré" le risque de sécheresse estivale pour certaines régions.
La situation est certes un peu meilleure, mais toujours très loin d'écarter le spectre d'une nouvelle sécheresse à l'été, qui pourrait même être pire que celle de l'an dernier, pourtant déjà exceptionnelle.
"La situation en début de printemps est plus déficitaire que l'année dernière", où seulement 58% des nappes étaient sous les normales en avril, souligne le BRGM.
Pour le ministère de la Transition écologique, 26 départements sont en "risque très probable de sécheresse d'ici la fin de l'été".
La plupart sont situés sur le pourtour méditerranéen, le couloir rhodanien et dans le bassin parisien.
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Le lit asséché de l'Agly, dans les Pyrénées-Orientales, le 6 mai 2023 © AFP/Archives RAYMOND ROIG