Les tigres sauvages sont plus nombreux dans le monde qu'on ne pensait
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Les tigres sauvages sont plus nombreux dans le monde qu'on ne pensait.
Genève (AFP) - Les tigres sauvages sont 40% plus nombreux dans le monde qu'on ne le pensait jusque-là et la population de Panthera tigris "semble se stabiliser voire augmenter", même si elle reste une espèce menacée, a révélé jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature.
En revanche, le monarque migrateur, un majestueux papillon capable de parcourir des milliers de kilomètres chaque année pour se reproduire, est venu rejoindre la Liste rouge de l'UICN, essentiellement à cause du changement climatique et de la destruction de son habitat.
La dernière évaluation de la population mondiale de tigres vivant dans la nature remontait à 2015 et le nouveau comptage a permis d'estimer à entre 3.726 et 5.578, le nombre de ces élégants félins à la fourrure orangée rayée de noir.
Le bond de 40% "s’explique par des améliorations des techniques de suivi, montrant qu’il existe plus de tigres qu’on ne le pensait auparavant, et que le nombre de tigres dans le monde semble être stable ou en augmentation", écrit l'IUCN dans sa mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées, qui fait référence.
"Les tendances démographiques indiquent que des projets tels que le Programme intégré de l’UICN de conservation de l’habitat du tigre sont efficaces et qu’un rétablissement est possible tant que des efforts de conservation se poursuivent", note l'UICN, qui compte plus de 1.400 organisations membres.
Pour autant, le tigre n'est pas tiré d'affaire et reste une espèce menacée.
"Les principales menaces comprennent le braconnage des tigres, le braconnage et la chasse de leurs proies, ainsi que la fragmentation et la destruction des habitats en raison des pressions croissantes de l’agriculture et des établissements humains", souligne l'UICN.
"Pour protéger cette espèce, il est essentiel d’agrandir et de relier les aires protégées entre elles, de veiller à ce qu’elles soient gérées efficacement et de travailler avec les communautés locales vivant à l’intérieur et autour des habitats des tigres", ajoute t-elle.
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Un tigre royal du Bengale le 21 décembre 2014 dans le parc national de Kaziranga en Inde © AFP/Archives STR