L'Apec prévoit une "année record" pour l'emploi cadre

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L'Apec prévoit une "année record" pour l'emploi cadre.

Paris (AFP) - Malgré les incertitudes sanitaires persistantes et les difficultés "particulièrement aiguës" de recrutement, 2022 devrait être "une année record" pour les embauches de cadres, a indiqué lundi l'Association pour l'emploi des cadres (APEC).

"La dynamique positive qui a commencé à reprendre mi-2021 devrait nous conduire à une année record", "significativement au-dessus" du record de 280.000 recrutements en 2019, a déclaré le directeur de l'Apec Gilles Gateau lors d'une conférence de presse.

En 2021, le niveau d'offres d'emploi sur Apec.fr, qui diffuse environ 45% du total des offres pour les cadres, a ainsi retrouvé son niveau de 2019, avec "un effet de rattrapage" au dernier trimestre (+24% par rapport au quatrième trimestre 2019).

Les différences sont restées cependant marquées entre secteurs, les offres étant en forte hausse dans le secteur santé/action sociale (+46% en 2021 par rapport à 2019) ou l'industrie pharmaceutique (+21%) mais en nette baisse dans l'automobile/aéronautique (-24%), le conseil aux entreprises (-22%) ou encore la communication/medias (-18%).

Selon une enquête téléphonique menée auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 entreprises en décembre, 67% des entreprises de plus de 250 salariés prévoient de recruter au premier trimestre 2022 au moins un cadre, soit 12 points de plus qu'un an plus tôt.

C'est aussi le cas de 19% (contre 17%) des PME (10 à 249 salariés) et de 7% (contre 6%) des TPE (1 à 9 salariés).

Mais pour Gilles Gateau, "cette dynamique de l'emploi est menacée par les tensions de recrutement, qui sont maintenant de vraies difficultés". Un quart des entreprises qui projetaient de recruter des cadres en 2021 ont ainsi renoncé à le faire pour au moins un poste.

Et 78% de celles qui ont l'intention de recruter au premier trimestre s'attendent à ce que soit difficile, du fait principalement d'un manque de profils disponibles (pour 87% d'entre elles), mais aussi du décalage entre la candidature et le profil recherché (51%), de la concurrence d'autres employeurs (44%) ou des prétentions salariales (32%).

This article was published Tuesday, 25 January, 2022 by AFP
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Dans le quartier d'affaires de La Défense, aux portes de Paris, le 7 octobre 2020 © AFP/Archives Christophe ARCHAMBAULT


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