Prix des énergies : le gouvernement veut désamorcer le risque de crise sociale
Si vous ne connaissez pas un mot, surlignez-le avec votre souris et cliquez sur “Translate” pour le traduire dans la langue de votre choix.
Prix des énergies : le gouvernement veut désamorcer le risque de crise sociale.
Paris (AFP) - Le gouvernement, confronté à une flambée du prix des énergies et notamment du gaz, a annoncé mardi des mesures "dans les tout prochains jours" pour désamorcer les risques d'un mouvement de protestation rappelant les gilets jaunes en pleine campagne présidentielle.
Lundi, le régulateur de l'énergie a annoncé une hausse de 12,6% TTC au 1er octobre des tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché.
Les prix sont à des niveaux élevés en Europe pour diverses raisons : stocks bas, forte demande en Asie, incapacité de la Norvège et de la Russie à augmenter leurs livraisons.
Le sujet est d'autant plus épineux qu'une hausse des tarifs réglementés de l'électricité devrait suivre en début d'année prochaine. L'UFC-Que choisir craint une augmentation de 10%.
"C'est une bombe sociale à retardement qui va venir très rapidement, comme les gilets jaunes", a mis en garde sur France 2 l'ex-ministre socialiste Ségolène Royal.
Partageant cette inquiétude, l'exécutif avait déjà anticipé en annonçant dès le 15 septembre un chèque énergie exceptionnel de 100 euros pour aider près de 6 millions de ménages modestes à payer leur facture énergétique.
Engie a de plus annoncé mardi que ses conseillers pourront accorder "des étalements de paiement".
A six mois de la présidentielle, le sujet est trop inflammable pour laisser les oppositions politiques, qui multiplient les propositions, occuper seules le terrain.
Accédez à l'intégralité de l'article, choisissez un abonnement