Vote unanime au Parlement pour cibler pénalement les "thérapies de conversion"
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Vote unanime au Parlement pour cibler pénalement les "thérapies de conversion".
Paris (AFP) - "Il n'y a rien à guérir" : le Parlement a adopté définitivement mardi, avec un ultime vote des députés, une proposition de loi LREM qui cible les "thérapies de conversion", pratiques visant à imposer l'hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).
Les 142 députés présents ont voté pour l'adoption du texte issu d'un accord entre députés et sénateurs, et qui avait déjà reçu le soutien unanime de la Haute assemblée, le 20 janvier.
"Nous envoyons un signal fort car formellement nous condamnons tous ceux qui envisagent un changement de sexe ou d'identité comme une maladie", a expliqué la députée LREM Laurence Vanceunebrock, à l'origine de ce texte porté par la majorité.
"Ces pratiques indignes n'ont pas leur place en République. Parce qu’être soi n’est pas un crime, parce qu’il n’y a rien à guérir", a tweeté Emmanuel Macron.
Quarante ans après la dépénalisation de l'homosexualité, la proposition de loi crée un nouveau délit dans le Code pénal punissant ces pratiques de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Les peines pourront grimper à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende en cas de circonstances aggravantes.
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Une manifestation contre les violences aux personnes LGBT, le 9 avril 2019 à Paris © AFP Lionel BONAVENTURE